Plombé par la chute des échanges dans l'automobile et l'énergie, l'excédent commercial canadien est tombé en février à 33 millions de dollars canadiens contre 382 millions en janvier (chiffre révisé), a annoncé mardi l'institut national de la statistique.

Ce chiffre est nettement inférieur aux prévisions des analystes qui tablaient sur un solde positif de 700 millions de dollars.

Les exportations ont régressé de 4,9% pour se fixer à 35,9 milliards de dollars, tandis que les importations ont reculé de 4,0% pour s'établir à 35,8 milliards de dollars, indique Statistique Canada dans un communiqué.

Après quatre mois consécutifs de croissance, les exportations ont décliné en raison d'un recul de 5,2% des volumes. Leur baisse a été provoquée notamment par des baisses dans le secteur de l'automobile (-12,4%) et de l'énergie (-8,1%). Les prix ont progressé de 0,3% en février.

Les volumes à l'importation ont décliné de 4,3%, tandis que les prix ont augmenté de 0,2%. Comme pour les exportations, ce repli était en grande partie dû aux baisses enregistrées dans le secteur de l'automobile (-12,4%) et de l'énergie (-12,7 %).

Les importations en provenance des États-Unis ont régressé de 6,1%, reflétant la diminution des importations dans le secteur de l'automobile. Les exportations ont pour leur part fléchi de 3,5%, après quatre mois de croissance consécutifs. L'excédent commercial du Canada avec les États-Unis s'est accru, passant de 4,1 milliards de dollars en janvier à 4,6 milliards de dollars en février.

Les exportations vers les pays autres que les États-Unis ont reculé de 8,5%, principalement en raison de la diminution des exportations de métaux précieux vers l'Union européenne. Parallèlement, les importations ont subi une baisse de 0,7%. Aussi, le déficit commercial du Canada avec les pays autres que les États-Unis s'est-il accru, passant de 3,8 milliards de dollars en janvier à 4,5 milliards de dollars en février.