Public Mobile s'attend à ce qu'au moins un des deux autres nouveaux joueurs sur le marché du sans-fil soit à court d'argent d'ici la fin de l'année, ce qui pourrait constituer pour l'entreprise une occasion de croissance, a affirmé jeudi son chef de la direction, Alek Krstajic.

«Nous sommes dotés de capitaux en très grande quantité. J'aimerais que nous soyons acquéreurs», a déclaré M. Krstajic en conférence de presse.

«Je crois qu'au moins un des autres nouveaux venus va manquer d'argent d'ici la fin de l'année», a-t-il ajouté en faisant allusion à Wind Mobile et Mobilicity.

M. Krstajic a également affirmé que la prochaine vente aux enchères du spectre ne devrait être ouverte qu'aux nouvelles entreprises du sans-fil pour favoriser la concurrence. Rogers [[|ticker sym='T.RCI.B'|]], Bell [[|ticker sym='T.BCE'|]] et Telus [[|ticker sym='T.T'|]] n'ont pas utilisé la totalité du spectre dont ils ont fait l'acquisition en 2008, a-t-il dit.

Public Mobile a acheté sa licence du spectre au prix de 52 millions de dollars, en juillet 2008, dans le cadre d'une vente aux enchères organisée par le gouvernement fédéral.

La compagnie a dans sa mire le segment de marché de bas de gamme, proposant des forfaits appels et messages texte illimités sans contrat ni vérification de crédit. Elle compte proposer des services de données, notamment les courriels, en avril.

Public Mobile a lancé son service à Toronto, en mai dernier, puis à Montréal, le mois suivant, et compte occuper le corridor entre Windsor, en Ontario, et Québec.