Les nouvelles inscriptions au chômage ont décollé aux États-Unis lors de la semaine du 16 au 22 janvier, à cause de facteurs saisonniers et météorologiques, selon des chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

Les nouvelles inscriptions au chômage ont décollé aux États-Unis lors de la semaine du 16 au 22 janvier, à cause de facteurs saisonniers et météorologiques, selon des chiffres publiés jeudi par le département du Travail.

En données corrigées des variations saisonnières, le ministère a recensé 454 000 demandes d'allocations chômage, contre 403 000 (chiffre révisé) la semaine précédente.

C'est le total le plus élevé depuis la fin octobre, et il n'avait pas été anticipé par les analystes, qui tablaient sur 410 000 inscriptions.

Un membre de la division statistique du département du Travail l'a expliqué à la presse par deux raisons.

D'abord il a relevé «une certaine volatilité saisonnière» des chiffres, traditionnellement difficiles à lisser à cette période de l'année. Ensuite, certains États «ont fait état d'une hausse imprévue des inscriptions due à la neige», a-t-il ajouté.

Il a précisé que la semaine précédente, dans quatre États du Sud-Est (Alabama, Caroline du Nord, Caroline du Sud et Georgie), les intempéries avaient perturbé plusieurs jours l'activité de l'administration et de certains secteurs (BTP et transports en particulier), qui avaient licencié des intérimaires.

Des économistes avaient déjà prévenu que les tempêtes hivernales qui ont frappé la moitié est des États-Unis auraient très probablement des répercussions sur les indicateurs économiques de janvier.

Jusqu'ici, les inscriptions au chômage restaient sur cinq mois de baisse régulière. Lors des deux dernières semaines de décembre, elles étaient descendues à des niveaux inédits depuis l'été 2008, passant sous la barre des 400 000 contre plus de 500 000 à la mi-août.