La confiance des consommateurs a entrepris l'année 2011 sur une bonne note, bien que les Canadiens fassent toujours preuve d'une certaine prudence en ce qui a trait à leurs finances personnelles, selon le Conference Board du Canada.

> Richard Dufour: Prudence avec la confiance



Le groupe de recherche d'Ottawa a annoncé mardi une hausse de 7,1 points de l'indice de confiance des consommateurs canadiens en janvier, par rapport au mois de décembre. Cette hausse a été imputée principalement aux améliorations enregistrées en Ontario et dans la région des Prairies.

Ce mois-ci, l'indice s'est hissé à 88,1 points - un niveau largement supérieur à celui atteint il y a deux ans, durant la récession, mais inférieur à celui qui reflétait l'optimisme exprimé par les Canadiens au début de 2010.

Signe clair de l'amélioration de la confiance des consommateurs, 28,1% des personnes approchées par le Conference Board ont dit s'attendre à ce que leur situation financière s'améliore lors des six mois à venir, en hausse de 3,3 points. De plus, la proportion de ceux ayant estimé que leur situation s'empirerait au cours des six prochains mois a reculé de 0,7 point, à 15,1%.

Les répondants ont également témoigné d'une confiance accrue quant au marché du travail canadien, a indiqué le Conference Board.

Ainsi, 21,3% ont dit s'attendre à ce qu'il y ait davantage d'occasions de travail au sein de leur collectivité lors des six mois à venir, soit une amélioration de 1,4 point de pourcentage. Plus important encore, la proportion de ceux qui ont dit s'attendre à ce qu'il y ait moins d'emplois dans leur communauté au cours des six prochains mois a reculé de 2,7 points de pourcentage pour se retrouver à 15,8%, a écrit le Conference Board dans son rapport.

L'organisme a jugé «encourageants» les résultats obtenus au sujet de l'emploi.

Par ailleurs, les Canadiens sont maintenant plus nombreux à se dire à l'aise avec l'idée d'un achat d'importance - comme une voiture, une maison ou un appareil ménager de taille - même si le camp des optimistes et celui des pessimistes ont chacun représenté 44% des répondants.

Ce résultat reflète une progression de 5,5 points de pourcentage par rapport à celui obtenu un mois plus tôt, en ce qui concerne les Canadiens qui estiment le moment présent bien choisi pour une grosse dépense.

Parallèlement, ceux qui ont répondu par la négative, une fois questionnés quant à la possibilité d'une dépense d'importance, ont vu leur proportion reculer à 44,2%, en baisse de 5,3%.