Deux des plus importantes entreprises de télécommunications au Canada affirment que leur mariage est la meilleure façon d'assurer le développement du contenu canadien.

Bien que les responsables fédéraux de la réglementation n'aient pas encore donné le feu vert à l'acquisition du télédiffuseur CTV par le géant des télécommunications BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]], les deux parties ont assuré aux membres d'un comité de la Chambre des communes, jeudi, que leur union était cruciale.

Les deux compagnies affirment que si elles ne peuvent pas travailler ensemble, aucune d'entre elles ne sera en mesure de faire concurrence au flux de contenu vidéo de plus en plus important provenant d'entreprises échappant à la réglementation telles que Netflix et Apple, avec Apple TV.

BCE et CTV sont les deux plus récentes entreprises canadiennes à avoir procédé à ce que les observateurs qualifient d'intégration verticale - une importante société canadienne de télécommunications mettant la main sur un fournisseur de contenu.

En Octobre, Shaw [[|ticker sym='T.SJR.B'|]] a complété son acquisition du réseau Global TV de Canwest. De son côté, Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]] possède City TV ainsi que des compagnies de câblodistribution.

Ces acquisitions ont été motivées par la demande croissante des consommateurs pour du contenu accessible en ligne ou sur des appareils sans fil comme les téléphones cellulaires.

CTV a affirmé que l'entente passée avec BCE l'aidait à accroître sa portée.

Sans cette transaction, l'entreprise se serait certainement scindée en plusieurs parties qui auraient ensuite été vendues à des sociétés concurrentes, a affirmé Paul Sparkes, un vice-président exécutif de CTV.