La direction du Journal de Montréal demeure convaincue que ses offres rejetées en début de semaine par ses syndiqués en lock-out contenaient tout ce qu'exige un règlement honorable et satisfaisant pour les deux parties, et qu'elles sont équitables avec celles du règlement intervenu au Journal de Québec.

Dans un communiqué publié jeudi, la direction assure que les 52 employés requis pour assurer les opérations auraient bénéficié des meilleures conditions de travail de l'industrie. Elle ajoute que l'employeur aurait attribué un montant de 20 millions de dollars aux employés qui quitteraient l'organisation, 33 pour cent de plus par individu que les indemnités individuelles offertes antérieurement.

La direction s'appuie sur l'importance de ces indemnités pour avoir exigé des employés de la salle des nouvelles que pour une période maximale de 6 mois, ils ne puissent accepter d'emploi chez un seul employeur, le plus important concurrent du Journal de Montréal.

Quant à l'exigence de fermer le site internet ruefrontenac.com, l'employeur estime que le syndicat l'a lui-même identifié comme moyen de pression découlant du conflit de travail. La direction croit encore là qu'en raison de l'importance des indemnités versées, les activités de ce site devraient être annulées en cas de règlement du conflit.

Mardi, les employés en lock-out depuis janvier 2009 ont rejeté à 89,3 pour cent les offres de la direction du Journal de Montréal.