À défaut de la Coupe Stanley, le Canadien de Montréal est le champion de la LNH sur les médias sociaux.

Avec plus de 473 000 partisans sur Facebook et plus de 73 500 abonnés sur Twitter, le Tricolore se classe au premier rang de la Ligue nationale de hockey (LNH) sur les deux sites sociaux, selon une étude du Sports Business Daily.

«L'ampleur des médias sociaux nous a un peu surpris. Nous savions qu'il y aurait un engouement pour l'univers social en général, mais jamais autant pour les équipes de sport professionnel. Nous sommes restés attentifs, nous étions en avance et nous avons investi. Nous avons aussi beaucoup d'informations à communiquer. Un compte Twitter, il faut que ça roule constamment et il y a un effet viral. Les médias sociaux ne sont pas nécessairement rentables, mais c'est une belle façon de rester en contact avec nos partisans», dit Ray Lalonde, directeur du marketing du Canadien.

Sur Twitter, le Canadien compte environ 28 000 abonnés de plus que la deuxième équipe la plus populaire de la LNH, les Penguins de Pittsburgh (plus de 45 300 abonnés). Sur Facebook, l'avance du Canadien est aussi considérable. «Il y a un écart de 100 000 fans avec la deuxième équipe de la LNH la plus populaire», dit Ray Lalonde.

En dépit de son succès sur Facebook et Twitter, le Canadien ne s'en remet pas uniquement aux médias sociaux pour ses campagnes de marketing. Sa campagne «Je suis (...)/Nous sommes Canadiens» a été placardée un peu partout à Montréal pour la deuxième saison consécutive. «Ce n'est pas la première fois qu'on décline une campagne pendant deux ans, on l'avait fait avec «La ville est hockey», dit Ray Lalonde. Nous voulions prendre une campagne percutante et l'amener à un autre niveau. Le matériel visuel sera légèrement différent. Ce sera plus axé sur la collectivité, sur l'équipe. L'an dernier, nous avions beaucoup de nouveaux joueurs à présenter.»

Le travail de Ray Lalonde et son équipe de marketing a-t-il été plus facile l'été dernier en raison des performances encourageantes du Tricolore au cours des dernières séries éliminatoires? «C'est plus facile que si tu ne fais pas les séries, mais nous avons travaillé très fort, dit Ray Lalonde. Nous avons gardé la campagne parce que nous l'aimions beaucoup, pas en raison des performances de l'équipe.»