Le produit intérieur brut du Canada pourrait être bien inférieur aux prévisions du gouvernement canadien en 2011, d'après l'économiste en chef de la CIBC, Avery Shenfeld.

Selon lui, le ralentissement du marché immobilier, la fin du programme fédéral de stimulation économique et la prudence des consommateurs américains auront des effets négatifs sur la croissance.

M. Shenfeld estime cependant que cette situation ne devrait pas nécessairement inciter le gouvernement fédéral à modifier sa conduite.

À son avis, la Banque du Canada devrait cependant renoncer à sa stratégie de hausser les taux d'intérêt pour s'ajuster à un environnement plus difficile.

Avery Shenfeld s'attend à ce qu'Ottawa finisse l'année 2010 avec environ 8 milliards de plus que prévu dans ses coffres. Cet argent pourrait servir à atténuer le ralentissement de l'an prochain.