Le premier ministre ontarien Dalton McGuinty affirme qu'il se penchera de nouveau sur les difficultés des retraités de Nortel, quelques jours à peine après que son gouvernement eut rejeté une requête formulée par d'anciens travailleurs de l'entreprise souhaitant une gestion différente de leur régime de retraite.

Les ex-travailleurs de Nortel veulent qu'une société privée de services financiers se voit confier la gestion de leur régime de retraite de 2,5 milliards, plutôt que de voir ce régime arriver à terme, ce qui est pratique courante lorsqu'une entreprise fait faillite.

Les retraités souhaitent que Toronto leur propose un régime différent permettant aux établissements financiers de se faire concurrence pour pouvoir leur verser des prestations. Ils veulent investir dans des actifs plus risqués afin d'obtenir un meilleur rendement qui leur permettrait d'éponger leurs pertes.

M. McGuinty a rencontré certains travailleurs de Nortel, à la fin de la semaine dernière, et il a affirmé lundi à la législature ontarienne avoir accepté d'examiner une nouvelle fois leur proposition.

Au moment de rejeter leur requête, le ministre ontarien des Finances, Dwight Duncan, avait écrit aux retraités de Nortel pour leur dire que leur proposition était potentiellement plus risquée pour eux en raison «d'un degré élevé d'exposition aux marchés boursiers».