Les deux tiers des Canadiens estiment que la situation globale de l'économie est bonne tandis que 20% d'entre eux expriment des craintes à l'égard de l'emploi, selon l'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada de juin.

Au Québec, 64% des personnes interrogées estiment que l'économie se porte bien et 16% des ménages se préoccupent du marché du travail.

À l'échelle nationale, 55% des Canadiens croient que la situation de l'économie nationale s'améliorera au cours des douze prochains mois. Cela représente une perte de deux points par rapport à mars, ce qui porte à croire que des préoccupations subsistent quant à la vigueur de la reprise économique.

Près de quatre Canadiens sur dix (37%) estiment qu'ils ont moins d'argent disponible une fois leurs factures payées, comparativement à il y a trois mois. Pour les trois mois à venir, 20% croient que leur situation se détériorera. De plus, 34% des Canadiens croient que leur capacité d'épargner pour la retraite ou pour l'éducation a légèrement augmenté depuis trois mois.

Deux Canadiens sur trois (67%) ont indiqué être inquiets au sujet de la hausse des taux d'intérêt. Dans l'ensemble, l'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada de juin est demeuré inchangé par rapport au dernier trimestre, s'établissant à 108 points.

Par ailleurs, 22% des Québécois interrogés ont indiqué que leur situation financière personnelle s'était améliorée. 18% d'entre eux estiment que le montant dont ils disposent pour régler leurs factures a augmenté et 19% affirment qu'il en est de même pour les sommes disponibles pour l'épargne.

Trois Québécois sur cinq sont préoccupés par la hausse des taux d'intérêt, ce qui est en deçà de la moyenne nationale de 67%.

À long terme, l'optimisme s'accroît: 48% des Québécois sont d'avis que l'économie à l'échelle nationale s'améliorera au cours des douze prochains mois

L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada est réalisé par l'intermédiaire du site Ipsos Je-Dis auprès de 3229 Canadiens. Il comporte une marge d'erreur de 1,7%, 19 fois sur 20.