Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer (PFE) a annoncé mardi qu'il avait l'intention de supprimer 6000 emplois dans les années à venir, en raison de la fermeture de huit sites d'ici à 2015, aux États-Unis et en Irlande, et d'une réduction d'activité dans six autres.

Les sites devant réduire leur production se trouvent en Allemagne, en Irlande, au Royaume-Uni, et aux États-Unis, notamment à Porto-Rico, a précisé Pfizer dans un communiqué. Parallèlement, des «transferts de produits» conduiront à développer l'activité de plusieurs autres sites.

«La restructuration de notre réseau mondial d'usines est essentielle à nos efforts pour rester concurrentiels», a souligné le président de la production Nat Ricciardi, cité dans un communiqué.

«Nous devons continuer à nous adapter à l'environnement dans lequel nous travaillons, qui est en train de changer rapidement et reste extrêmement concurrentiel», a ajouté M. Ricciardi. «Cela signifie (..) réduire notre capacité de production afin de positionner Pfizer pour la prochaine phase de croissance dans la biopharmarcie», entre autres.

Le groupe, qui a intégré son concurrent Wyeth l'an dernier pour consolider sa position de numéro un mondial, a précisé que la restructuration annoncée était le résultat de six mois d'évaluation de sites fabricant des médicaments injectables, des comprimés et des biothérapies.

Pfizer tentera de trouver des repreneurs pour les sites qu'il abandonnera.

«Nous sommes très conscients de l'impact de ce type de changements sur les employés et leur famille», a ajouté M. Ricciardi, promettant sans plus de détail un «soutien» pour faciliter leur «transition» professionnelle.

Pfizer a précisé que le groupe poursuivait son évaluation des sites de production de santé vétérinaire, avec des recommandations attendues fin juin, et que les services «nutrition et marchés émergents» seraient évalués d'ici à la fin de l'année.

Pfizer compte actuellement 78 usines et environ 33.000 employés dans le monde, selon le communiqué.