Celestica (T.CLS) a annoncé jeudi qu'elle avait éliminé sa dette à long terme et qu'elle était maintenant libre de s'attaquer à de nouveaux marchés - incluant l'aéronautique, les soins de santé et la technologie verte -, espérant ainsi devenir rien de moins que le leader mondial pour la fabrication de matériel électronique.

Selon le chef de la direction Craig Muhlhauser, Celestica jouit d'une structure de capital très solide et d'une flexibilité sans précédent pour investir. C'est dans cet état d'esprit que la société évalue plusieurs options stratégiques pour l'aider à croître et améliorer sa rentabilité, a-t-il ajouté après la publication de résultats trimestriels en hausse, en marge de l'assemblée annuelle de ses actionnaires.

Celestica s'est débarrassée de sa dette le mois dernier, en remboursant ses derniers billets qui devaient expirer en 2013. Cette décision permettra à l'entreprise d'économiser plus de 30 millions en paiements d'intérêt annuels, et la libérera de certains engagements restrictifs.

Celestica comptait jusqu'à maintenant sur une base de clients relativement petite - ses cinq plus grands clients représentaient la moitié des revenus de l'entreprise au premier trimestre - mais la compagnie espère l'élargir.

Son principal client, Research In Motion, a participé à plus de 10% des revenus de la société au premier trimestre, alimentant la croissance de 10% de ses activités dans les télécommunications.

Les efforts de diversification de l'entreprise ont profité de la tendance, chez les clients, à faire appel à la sous-traitance, ce qui a valu à Celestica de nouveaux clients au cours du trimestre et a fait grimpé les bénéfices au premier trimestre, a expliqué M. Muhlhauser.

Celestica, qui fait partie du conglomérat Onex [[|ticker sym='T.COX'|]], a affiché un bénéfice net de 25,9 millions US, soit 11 cents US par action, pour le trimestre terminé le 31 mars, ce qui représente une progression de 35 pour cent par rapport à la même période un an plus tôt, qui s'était soldée par un bénéfice de 19,2 millions US, ou huit cents US l'action.

Le bénéfice ajusté, qui exclut les éléments non récurrents, s'est établi à 43,1 millions US, soit 19 cents US l'action, soit moins que ce qu'espéraient voir les analystes.

Les revenus se sont avérés conformes aux attentes des spécialistes, atteignant 1,52 milliard US, contre 1,47 milliard US un an plus tôt.

Celestica table sur une croissance de son chiffre d'affaires d'entre six et huit pour cent pour l'exercice financier 2010.

L'action de Celestica prenait jeudi après-midi 17 cents à la Bourse de Toronto, où elle s'échangeait à 10,59 $.