Les nouvelles inscriptions au chômage ont baissé aux États-Unis au cours de la semaine close le 20 mars, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail à Washington.

Le ministère a recensé le dépôt de 442 000 nouvelles demandes d'allocations (en données corrigées des variations saisonnières), soit 3,1% de moins que la semaine précédente.

Les analystes attendaient une baisse moins marquée de l'indicateur, à 450 000 demandes, selon leur consensus médian, mais le ministère a indiqué que les chiffres publiés jeudi étaient calculés à partir des nouveaux facteurs saisonniers mis à jour comme chaque année à pareille époque.

Selon les nouvelles estimations du ministère, l'indicateur a baissé sur trois des quatre dernières semaines, mais reste toujours supérieur au point bas de 439 000 demandes qu'il avait atteint dans la semaine du 6 février.

Depuis le début de l'année, l'indicateur a connu cinq semaines de baisse pour sept de hausse, rendant difficile la détermination de sa tendance.

Les chiffres publiés jeudi semblent néanmoins confirmer qu'il reste engagé sur la voie de la baisse entamée il y a près d'un an: en moyenne mobile sur quatre semaines (lissage qui permet de mieux appréhender la tendance de la série statistique), il apparaît en baisse pour la deuxième semaine de suite, et à son plus bas niveau depuis le milieu du mois de septembre 2008.

Le taux de chômage officiel était de 9,7% fin février aux États-Unis, ce qui est très élevé pour le pays. La banque centrale (Fed) a estimé mi-mars que le marché du travail était «en train de se stabiliser».

Cependant, si les suppressions d'emplois diminuent, les embauches ne repartent toujours pas. Le gouvernement estime désormais que le pays créera de nouveau plus d'emplois qu'il n'en détruira d'ici à la fin du mois de juin. Le secrétaire au Trésor Timothy Geithner a estimé mercredi que ce moment était «proche».