L'indice des perspectives de consommation au Canada publié mensuellement par la Banque Royale a crû de huit points de pourcentage en décembre par rapport à novembre, reflétant ainsi l'optimisme prudent des Canadiens.

Les consommateurs sont notamment moins enclins à reporter des achats importants et leurs craintes à l'égard de l'emploi ont considérablement baissé.

Ainsi, en décembre, 47% des Canadiens prévoyaient reporter des achats importants, comme une voiture, des appareils électroménagers ou des vacances, comparativement à 63% en novembre.

Un Canadien sur cinq (21%) a déclaré qu'un membre de son foyer a exprimé la crainte de perdre son emploi ou d'être mis à pied, ce qui représente une baisse considérable par rapport à un Canadien sur quatre (27%), en novembre.

Le pourcentage de Canadiens qui estiment que leur situation financière s'est détériorée sur une période de trois mois, est resté plutôt constant (38% en décembre, comparativement à 39% en novembre).

En ce qui a trait à l'état général de l'économie, 51% des répondants estimaient en décembre que l'économie était en bon état, et 49%, qu'elle était en mauvais état. Trois Canadiens sur cinq (60%) s'attendaient à ce que l'état de l'économie canadienne s'améliore au cours de la prochaine année, tandis que seulement 17% d'entre eux s'attendaient à ce qu'il se détériore.

Par ailleurs, trois Canadiens sur quatre (75%) prévoyaient, en décembre, régler leurs dépenses des Fêtes avec de l'argent qu'ils avaient déjà à leur disposition plutôt que de s'endetter, et la plupart d'entre eux (58%) ne prévoyaient pas magasiner pour profiter des soldes d'après les Fêtes en janvier.

L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada s'appuie sur les résultats d'un sondage en ligne effectué par la firme Ipsos Reid du 8 au 11 décembre auprès de 1018 Canadiens d'âge adulte. Un échantillon aléatoire non pondéré de cette taille avec un taux de réponse de 100% aurait une marge d'erreur de plus ou moins 3,1 pour cent, 19 fois sur 20, par rapport au résultat qui aurait pu être obtenu si l'ensemble de la population adulte canadienne avait été consultée.