Le ministre du Patrimoine canadien, James Moore, a écouté avec intérêt tout ce qui s'est dit cette semaine aux audiences du CRTC sur l'avenir de la télévision locale et des chaînes généralistes. Il qualifie les débats actuels de «très serrés et importants».

Du même souffle, tentant de calmer le jeu entre les télés généralistes et les câblodistributeurs, il a fait valoir que «les opinions sont beaucoup plus complexes et diversifiées que ce que l'on voit dans les campagnes publicitaires des uns et des autres».

 

Le ministre estime qu'il «n'y a pas seulement deux points de vue. Il faut aussi tenir compte du point de vue des techniciens, des comédiens, des télédiffuseurs, des compagnies par satellite, sans parler de la Société Radio-Canada.»

James Moore n'a pas voulu commenter plus à fond les positions défendues jusqu'ici, se contentant de rappeler que son gouvernement attendrait les recommendations du CRTC en début d'année 2010, «fin janvier ou début février», dit-il, avant d'en discuter au cabinet fédéral et de trancher.

«Notre responsabilité, a-t-il réitéré, est de nous assurer que les intérêts et les besoins des consommateurs soient pris en compte et respectés.»

Pour le moment, dit le ministre, il faut laisser libre cours aux débats afin d'écouter toutes les opinions, mais il s'est voulu rassurant pour les téléspectateurs canadiens.

«Il est important qu'ils sachent que, pour nous les élus, une fois le débat terminé entre les représentants d'une partie de l'industrie ou d'une autre, ce sont leurs intérêts de consommateurs qui prévaudront», conclut-il.