L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft a confirmé jeudi ses objectifs 2009-2010, après avoir enregistré au deuxième trimestre un chiffre d'affaires en recul de 52,8%, en ligne avec ses prévisions, malgré peu de nouveaux lancements.

L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft a confirmé jeudi ses objectifs 2009-2010, après avoir enregistré au deuxième trimestre un chiffre d'affaires en recul de 52,8%, en ligne avec ses prévisions, malgré peu de nouveaux lancements.

Les ventes s'élèvent à 83 millions d'euros (131 millions CAN), en repli de 53,1% à taux de change constants, alors que le groupe tablait depuis juillet sur 80 millions d'euros (contre 130 millions initialement).

Sur le premier semestre, elles atteignent 166 millions d'euros (262 millions CA), en baisse de 51,7% (-52% à taux de change constants).

Ubisoft confirme de fait ses objectifs annuels, révisés eux aussi à la baisse en juillet: il vise un chiffre d'affaires d'environ 1,04 milliard d'euros (1,64 milliard CAN) et une marge opérationnelle d'au moins 7%.

Le troisième éditeur européen de jeux vidéo anticipe par ailleurs «une perte opérationnelle courante pour le premier semestre 2009-2010 d'environ 80 millions d'euros, contre un gain de 33 millions sur l'exercice antérieur».

«Comme attendu, le premier semestre a été marqué par un marché très difficile pour les jeux Nintendo DS et pour nos titres de back-catalogue (titres plus anciens, déjà en magasin, ndlr), avec peu de nouveaux lancements. La deuxième partie de l'exercice devrait être nettement plus favorable avec un retour à une croissance et à une rentabilité élevées», a déclaré le PDG Yves Guillemot, cité dans le communiqué.

Pour le second semestre, le groupe table ainsi sur «une forte hausse du chiffre d'affaires (environ +22%) et une rentabilité de 17% minimum».

Selon lui, le troisième trimestre sera «le plus important de l'histoire d'Ubisoft», avec notamment la sortie de «Assassin's Creed 2» et de «James Cameron's Avatar»: les ventes devraient atteindre environ 540 millions d'euros, en hausse de quelque 6% par rapport à il y a un an.