Le groupe Transcontinental a aboli cette semaine une soixantaine de postes et la situation ne semble pas en voie de s'améliorer puisqu'un lock-out ferait également partie des plans au sein de l'entreprise, selon Argent.

Les postes abolis touchent le secteur des hebdomadaires régionaux du Québec et de l'est de l'Ontario, essentiellement dans la production graphique et dans les services administratifs. Les journaux hebdomadaires du groupe emploient actuellement environ 800 personnes.

Transcontinental a confirmé les mesures de restructuration par l'entremise de son porte-parole, Sylvain Morissette.

La direction de Transcontinental a également revu à la baisse le nombre de directions régionales pour le Québec et l'est de l'Ontario, passant de neuf à cinq.

Un lock-out?

Les relations de travail souffriraient également de la situation. Les tensions seraient perceptibles entre Transcontinental et le Syndicat de l'information Transcontinental-CSN (SIT-CSN), qui représente 46 journalistes et secrétaires de rédaction des 32 hebdomadaires de Montréal et de la couronne nord.

Le syndicat et l'employeur sont présentement en négociation d'une convention collective. Les employés syndiqués auraient reçu mercredi soir une offre finale accompagnée d'un ultimatum, soit vendredi à minuit. Faute d'entente à ce moment, la direction de Transcontinental envisagerait un lock-out ou un arbitrage.

L'entreprise a confirmé la tenue de la rencontre, sans pour autant commenter la teneur des discussions.