La popularité croissante des téléphones intelligents devrait pousser à la hausse l'utilisation des services bancaires mobiles permettant la vérification des soldes, les transferts d'argent et le paiement des factures.

Au Canada, les transactions bancaires mobiles attirent un petit nombre de consommateurs reproduisant, pour l'essentiel, leurs habitudes bancaires en ligne habituelles.

La Banque Royale et la Banque Scotia offrent le service mobile et expliquent que l'élément déclencheur pour l'adoption de tels services est l'acquisition d'un téléphone intelligent.

Selon l'analyste de IDC Canada, Kevin Restivo, le fait que beaucoup de Canadiens n'aient pas accès à internet sur leur téléphone les empêche d'utiliser le service.

Les téléphones intelligents permettent de naviguer sur internet, de vérifier les courriels, de regarder des vidéos, d'écouter de la musique et de faire fonctionner plusieurs applications.

Selon M. Restivo, dans les trois à cinq prochaines années, les opérations bancaires mobiles devraient devenir plus populaires en raison d'une plus grande utilisation des téléphones intelligents et des services sans fil plus rapides.

Mike Henry de la Banque Scotia note le faible taux d'adhésion aux services bancaires mobiles mais explique que jusqu'à récemment, les téléphones cellulaires n'avaient ni la qualité ni la vitesse requises pour naviguer sur le Web allègrement.

Emmett Hidgon, analyste principal en électronique chez Forrester Research, dit que les services mobiles ne remplaceront pas les service en ligne à cause de la taille de l'écran et de l'expérience des usagers. Il explique toutefois que ceux qui les utilisent le font parce que le service est dans leur poche et disponible en tout temps.

M. Higdon pense que les opérations bancaires par cellulaire prendront leur envol seulement  lorsque le commerce et les paiements mobiles prendront de l'ampleur. Pour l'instant le service mobile n'est qu'un duplicata du service en ligne.

Aux États-Unis, seulement 10% des consommateurs disent utiliser les services mobiles, selon M. Higdon.