Globalive, nouveau joueur du secteur des télécommunications sans fil, a commencé à défendre son appartenance majoritaire à des intérêts étrangers devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), mercredi, en annonçant une modification surprise à sa structure de direction et en se disant victime d'attaques de concurrents.

Le dirigeant de Globalive Holdings, Anthony Lacavera, a affirmé au CRTC qu'il deviendrait président du conseil de la nouvelle entreprise et qu'il renoncerait à son droit de quitter celle-ci en annulant une entente qui lui permettrait de vendre ses actions.

M. Lacavera a d'autre part accusé les principaux fournisseurs canadiens de services sans fil, Rogers [[|ticker sym='t.RCI.B'|]], Telus [[|ticker sym='t.T'|]] et Bell Mobilité [[|ticker sym='t.BCE'|]], de vouloir mettre des bâtons dans les roues de son entreprise pour occuper seuls le marché.

Le fournisseur torontois doit faire la preuve qu'il appartient à des intérêts canadiens et est contrôlé par des Canadiens, et ce, même si l'entreprise égyptienne de télécommunications Orascom possède 65 pour cent de sa société mère, Globalive Holdings.

Au premier jour des audiences du CRTC, mercredi, M. Lacavera a accusé ses concurrents d'avoir profité des audiences de l'organisme fédéral pour «nous empêcher de pouvoir les concurrencer».

A l'occasion d'une intervention vidéo faite depuis l'Egypte, en direct, le dirigeant d'Orascom, Naguib Sawiris, a affirmé au CRTC avoir l'intention de réduire sa participation dans Globalive dès que les marchés s'amélioreront, à la condition que de nouveaux investisseurs canadiens puissent être trouvés.

Les audiences du CRTC sur Globalive doivent prendre fin mercredi.