Une querelle entre les Messageries de presse Benjamin et Les Éditions Genex au sujet de la distribution de Summum Magazine et Summum Girl vient d'atterrir en Cour supérieure du Québec.

Les Messageries Benjamin ont en effet déposé, le 21 août dernier, une requête pour une injonction interlocutoire provisoire obligeant l'éditeur des deux magazines à respecter l'entente de distribution entre les deux parties.

Selon les documents déposés à la Cour, Patrice Demers, président des Éditions Genex, aurait informé en février dernier Les Messageries Benjamin de son intention de faire distribuer ses magazines par Les Messageries Dynamique, une filiale de Corporation Sun Média.

Mais selon Benjamin, l'entente avec Genex, prenant fin le 15 septembre prochain, prévoit un droit de premier refus, permettant au distributeur d'égaler alors toute offre concurrente.

Le 9 avril, Les Messageries Benjamin confirment d'ailleurs leur intention d'égaler l'offre de Dynamique. Une suite d'échanges entre les deux parties n'a pas permis de résoudre le litige, Genex tentant de « mettre fin unilatéralement et sans apparence de droit» à la convention entre les deux parties, soutient l'avocat de Benjamin, Paquin Pelletier.

De leur côté, Patrice Demers et Genex affirment que Les Messageries Benjamin leur doivent des sommes totalisant environ 66 000$, ce qui justifierait la résiliation du contrat. Une allégation niée par Benjamin, qui prétend avoir acquitté tous les montants dus à Genex.

Les Messageries Benjamin demandent donc à la Cour d'obliger Genex à respecter son contrat de distribution et à verser la somme de 55 000$ pour couvrir les honoraires juridiques et les dommages et inconvénients causés à l'entreprise.