Il est trop pour parler de reprise économique aux États-Unis, a estimé mercredi le patron de l'émetteur de cartes de crédit American Express Kenneth Chenault, ajoutant qu'une reprise de l'activité dépendrait de l'emploi et de la confiance des ménages.

«Il est beaucoup trop tôt pour parler d'une reprise économique», a déclaré M. Chenault, interrogé par la chaîne financière CNBC sur sa vision de la sortie de crise aux États-Unis, et évoquant plutôt des signes de «stabilisation».

Le dirigeant a dit espérer une véritable reprise «au second semestre 2010».

«C'est très dur à prédire», et cela va dépendre selon lui «des emplois» et «de la confiance des ménages», alors que l'économie américaine repose aux deux tiers sur la consommation.

M. Chenault a par ailleurs assuré qu'American Express avait «des opportunités significatives» d'investissement, évoquant le segment des services haut de gamme en partenariat (co-branding), sans plus de précision.

Il a aussi reconnu que la récession avait aussi affecté les clients les plus fortunés d'American Express.