Thomson Reuters (T.TRI) souhaite retirer son titre de la Bourse de Londres et du Nasdaq pour plutôt se concentrer sur les marchés torontois et new-yorkais.

L'entreprise a indiqué, lundi, que l'unification de sa structure financière «améliorera les transactions du titre de l'entreprise et simplifiera sa structure financière».

Les actionnaires pourront voter sur la proposition lors d'une rencontre prévue le 7 août à Toronto et Londres.

Le géant de l'information professionnelle et financière est né l'an dernier de l'acquisition de la britannique Reuters par la canadienne Thomson Corporation. Depuis la transaction, Thomson Reuters PLC est une entreprise britannique tandis que Thomson Reuters Corp. est canadienne. L'entreprise combinée, dont le siège social est à New York, a des activités dans 93 pays.

Si les changements sont approuvés, les actionnaires bénéficieront des mêmes intérêts économiques que dans la structure actuelle de Thomson Reuters, a précisé l'entreprise.

«Quand nous avons fondé Thomson Reuters, nous croyions qu'une structure (à inscriptions multiples) constituait la meilleure façon pour les actionnaires de Reuters de continuer à participer dans l'entreprise et dans sa croissance, a souligné le chef de la direction du géant de l'information, Thomas Glocer. Les actionnaires de Thomson Reuters ont toutefois beaucoup changé, et on ne compte désormais que cinq pour cent d'actionnaires britanniques.»

M. Glocer a ajouté qu'il espérait que les détenteurs d'actions du marché londonien maintiendront leur investissement à Toronto et New York.

Dans le cadre de la proposition, l'entreprise pourrait racheter jusqu'à 500 millions $ en actions dans l'un ou plusieurs de ses marchés.

Avant l'annonce, lundi, le titre de Thomson Reuters a reculé de 2,3 pour cent, ou 78 cents, à 33,53 $, à la Bourse de Toronto.