Jack Boultbee, qui avait été reconnu coupable de fraude en compagnie de l'ex-magnat de la presse Conrad Black, a obtenu une libération sous caution jusqu'à ce que sa cause soit entendue en appel par la Cour suprême des États-Unis.

Des procureurs américains ont fait savoir que la juge Amy St. Eve avait accédé à la requête de M. Boultbee pour qu'il soit remis en liberté, moyennant une caution de 500 000 $ US, jusqu'à ce que la Cour suprême se soit penchée sur son cas.

Les avocats de Conrad Black n'ont pour leur part toujours pas décidé  s'ils demanderont une remise en liberté. Aucune demande en ce sens n'a également été déposée dans le cas de Peter Atkinson.

Quant au quatrième codéfendeur dans cette affaire, Mark Kipnis, il n'avait été condamné qu'à une assignation à résidence.

La Cour suprême des États-Unis a fait savoir la semaine dernière qu'elle acceptait d'entendre l'appel dans cette affaire de fraude impliquant le groupe de presse Hollinger International.

Le tribunal de plus haute instance aux États-Unis pourrait décider de maintenir le verdict de culpabilité rendu contre Conrad Black et les autres codéfendeurs, jugé qu'il y a eu faute sur l'un des aspects du jugement ou tout simplement renverser le jugement précédent.

Une décision n'est pas attendue avant le mois de juin 2010, soit à peu près au même moment où devait prendre fin la peine d'emprisonnement de 27 mois qui avait été imposée en 2007 à Boultbee. Celui-ci purgeait sa peine dans une prison californienne.

Si la Cour suprême devait rejeter l'appel de Black et des codéfendeurs, Boultbee devrait retourner derrière les barreaux pour purger le reste de sa peine.