Le New York Times et le Washington Post, deux des plus prestigieux quotidiens aux États-Unis, prévoient de nouvelles suppressions de postes, diminutions de salaires et plans de départs volontaires face à la chute des recettes publicitaires, ont-ils annoncé jeudi.

Le New York Times a indiqué que sa maison-mère, Times Co., prévoyait de diminuer de 5% les salaires de la plupart de ses employés pendant une période de neuf mois à compter d'avril, en échange de 10 jours supplémentaires de congés, et le licenciement de 100 employés non journalistes, soit environ 5% des effectifs du journal.

Le quotidien new-yorkais a expliqué que les diminutions salariales s'appliqueraient également aux employés du Boston Globe, ajoutant que des baisses de salaires d'environ 2,5% seraient aussi nécessaires dans certains des autres journaux ou sites internet du groupe.

À la fin 2008, le groupe Times Co. comptait avec 9346 employés, contre 10 710 deux ans plus tôt, a-t-il indiqué.

Le Washington Post a affirmé de son côté qu'il allait mettre en place un nouveau plan de départs volontaires, le deuxième en un an, afin de réduire ses coûts. Le journal a précisé que le dernier plan de départs volontaires avait été proposé à ses employés âgés d'au moins 50 ans et disposant d'au moins 5 ans d'ancienneté.

«Alors que nous nous attendons à réduire de manière significative nos effectifs (par le biais des départs volontaires), je suis désolée de devoir dire que nous ne pouvons pas exclure des licenciements dans le futur», a toutefois indiqué Katharine Weymouth, directrice de la publication du journal.

Le journal de Washington a indiqué que 231 employés étaient partis volontairement en 2008 et que sa rédaction comptait actuellement 700 personnes.