L'équipementier télécoms américain Cisco a annoncé jeudi qu'il avait lancé cette semaine une restructuration pouvant entraîner jusqu'à 1500 ou 2000 suppressions de postes dans le monde à court terme, comme évoqué dès le début du mois.

«Cisco évalue constamment ses priorités, ses ressources et ses effectifs», a indiqué le groupe dans une brève déclaration, évoquant une «restructuration limitée».

De source proche du dossier, on a indiqué que le processus avait été engagé dès cette semaine pour supprimer quelques centaines d'emplois aux États-Unis - dont 250 sur le site californien de San Jose - et à l'international.

Dès le début du mois, le PDG John Chambers avait évoqué un ajustement aux conditions nouvelles du marché qui «pourrait déboucher sur une réduction de 1500 à 2000 postes», soit jusqu'à 3% des effectifs mondiaux.

M. Chambers avait alors indiqué qu'il n'envisageait pas à ce stade de procéder à une large vague de licenciement, tout en soulignant qu'elle pourrait s'avérer nécessaire en cas de dégradation «importante».

«S'il fallait que nous le fassions, cela concernerait au moins 10% des effectifs» dans toutes les activités, avait précisé le patron de cette société de quelque 67 000 salariés.