Des revenus stables. D'importants flux de trésorerie. Une dette qui a fondu de 63% en trois ans.

Un actionnaire a resservi hier à la direction de CGI [[|ticker sym='T.GIB.A'|]]tous les arguments qu'elle venait de lui présenter pour justifier une demande: le versement d'un dividende aux actionnaires.

«Il me semble que tous les éléments sont là pour qu'on puisse toucher un dividende», a lancé l'actionnaire sous les applaudissements de plusieurs.

 

«Une très, très bonne question, a commenté Serge Godin, président exécutif du conseil. Tellement bonne qu'on s'attendait à l'avoir.»

M. Godin a répondu que l'idée a longuement été étudiée par la direction... avant d'être rejetée. Selon M. Godin, le versement d'un dividende n'arrive qu'en quatrième place dans la liste des mesures susceptibles de faire grimper le bénéfice par action. En haut de la liste: la croissance organique, les acquisitions et le rachat d'actions. L'entreprise fait de la croissance organique sa priorité et affirme garder les yeux ouverts pour les acquisitions. Les actionnaires ont aussi autorisé la direction hier à poursuivre le programme de rachat d'actions débuté l'an dernier.

En bref: pas de versement de dividende chez CGI pour l'instant. La direction a justifié ses choix en rappelant que l'action de CGI n'a perdu que 0,8% sur la période allant du 29 janvier 2008 au 29 janvier 2009, pendant que le TSX chutait de 30% et que son indice technologique décrochait de 40%.