Nokia a vu ses profits s'effondrer au quatrième trimestre et sur l'ensemble de l'année 2008 sous l'effet d'un net recul de ses ventes et du repli continu du prix de vente de ses téléphones portables.

Nokia a vu ses profits s'effondrer au quatrième trimestre et sur l'ensemble de l'année 2008 sous l'effet d'un net recul de ses ventes et du repli continu du prix de vente de ses téléphones portables.

D'octobre à décembre, le profit net est divisé par plus de trois à 576 millions d'euros (941 M$ CAN) contre 1,8 milliard un an plus tôt. En même temps, le chiffre d'affaires se contracte de 19,4% à 12,66 milliards d'euros.

Au dernier trimestre, les ventes ont baissé dans toutes les zones du monde y compris dans les pays émergents, à l'exception de l'Amérique Latine (+7,9%).

Sur l'ensemble de l'année, le bénéfice net chute de 44,4% à 4 milliards d'euros (6,54 G$ CAN) contre 7,2 milliards en 2007. Le chiffre d'affaires baisse quant à lui légèrement (-0,7%) à 50,71 milliards contre 51,05 milliards.

Au dernier trimestre, le numéro un mondial des téléphones portables a également vu ses parts de marché s'éroder, passant de 40% à 37%, retombant quasiment au niveau du dernier trimestre de 2006 (36%). Pour l'année, la part de marché du finlandais est de 39%.

Le prix de vente moyen était de 71 euros au dernier trimestre contre 83 euros à la même période de 2007 et 72 euros au troisième trimestre.

Se tournant vers l'avenir, Nokia table sur une baisse de 10% des volumes de téléphones portables en 2009. Il escompte en outre gagner de nouvelles parts de marché cette année.

Face à cette conjoncture, le PDG a enfin annoncé que le groupe avait pris des mesures pour réduire les coûts et surtout maintenir sa position dominante.

«Ces dernières semaines, l'environnement macroéconomique s'est rapidement détérioré avec une baisse de la confiance des consommateurs, une volatilité monétaire et un resserrement des crédits qui a eu un impact négatif sur l'industrie», a commenté le PDG Olli-Pekka Kallasvuo.

«Nous prenons des mesures pour réduire les coûts généraux», a-t-il ajouté.