L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pourrait procéder à une nouvelle baisse de sa production en mars à sa prochaine réunion à Vienne si les cours du brut restent à la baisse, a déclaré samedi à Alger le ministre algérien de l'Energie et des mines Chakib Khelil.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pourrait procéder à une nouvelle baisse de sa production en mars à sa prochaine réunion à Vienne si les cours du brut restent à la baisse, a déclaré samedi à Alger le ministre algérien de l'Energie et des mines Chakib Khelil.

«S'il y a une tendance de baisse au moment de notre réunion du 15 mars, je suis sûr que tous le monde serait d'accord pour effectuer une nouvelle baisse de la production de pétrole pour stabiliser les prix et les faire remonter plus tard», a déclaré à la presse M. Khelil, cité par l'agence APS.

«Devant une demande mondiale en net recul (...) il est clair que la baisse de la demande sera très forte durant le premier trimestre de l'année en cours», a-t-il dit, en marge d'une réunion de signature de contrats entre des compagnies pétrolières étrangères et l'Agence algérienne pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).

Mais selon le ministre, «les prix vont se stabiliser aux environs (...) des 45 ou 46 dollars, avant de commencer à remonter durant le troisième trimestre de cette année».

Il a expliqué cette remontée par le «respect des engagements pris par les pays membres de l'Opep (pour réduire leur production)».

Le Cartel avait en particulier décidé le 17 décembre à Oran de réduire sa production de 2,2 millions de barils/jour pour tenter de limiter la baisse des prix du brut.

M. Khelil a enfin affirmé que malgré la crise économique, «l'Algérie n'a pas gelé et n'a pas l'intention de geler ses projets d'investissements».