L'Institut Vanier de la famille (IVF) s'attend à ce que les effets du ralentissement économique actuel se fassent sentir pendant de nombreuses années au sein des familles canadiennes.

L'Institut Vanier de la famille (IVF) s'attend à ce que les effets du ralentissement économique actuel se fassent sentir pendant de nombreuses années au sein des familles canadiennes.

L'organisme de recherche fait valoir que les familles sont loin d'avoir la marge nécessaire pour amortir les chocs économiques d'aujourd'hui. Un rapport de l'Institut constate que les épargnes annuelles ont chuté et que les niveaux d'endettement sont critiques.

L'Institut souligne qu'il a fallu beaucoup de temps avant que les familles canadiennes ne récupèrent des récessions passées.

Ainsi, lors de la dernière récession, au cours des années 1990, il aura fallu cinq ans pour que l'économie récupère les 350 000 emplois perdus. On a également attendu neuf ans pour que le taux de chômage revienne à la normale, et dix ans pour que le revenu des ménages retourne au niveau où il se trouvait avant que l'économie ne se détériore.

Clarence Lochhead, directeur exécutif de l'Institut Vanier de la famille, souligne que la plupart des familles organisent leur budget en fonction de deux salaires, par nécessité. Or, si l'un des deux conjoints perd son emploi, il s'agit d'un coup dur sur les plans du logement, de la nourriture et de l'habillement.

M. Lochhead estime que le gouvernement devrait penser à injecter des fonds dans l'infrastructure sociale et le capital humain s'il veut aider les familles canadiennes à traverser cette période particulièrement difficile.

L'Institut Vanier de la famille est une oeuvre de charité nationale engagée à promouvoir le bien-être des familles canadiennes. Il est dirigé par un conseil d'administration de bénévoles représentatif de toutes les régions du Canada.