Une quarantaine de postes administratifs disparaissent chez Air Transat (T.TRZ.B) à Montréal, mais le groupe soutient que cette initiative n'a rien à voir avec le ralentissement économique.

Une quarantaine de postes administratifs disparaissent chez Air Transat [[|ticker sym='T.TRZ.B'|]] à Montréal, mais le groupe soutient que cette initiative n'a rien à voir avec le ralentissement économique.

«Les activités vont à plein régime, a affirmé le porte-parole de Transat, Jean-Michel Laberge, en entretien téléphonique avec La Presse Affaires. Les ventes étaient en avance en décembre dernier, c'est encore le cas actuellement.»

Il a expliqué que l'élimination de ces postes faisait suite à une révision de la structure organisationnelle de l'entreprise. Il s'agit, essentiellement, de rendre Transat plus concurrentielle.

«Ça ne touche pas des postes d'agents de bord, de pilotes ou du personnel d'entretien, a indiqué M. Laberge. On parle d'emplois de soutien, d'emplois de bureau.»

Il a également souligné que 10 des 40 postes abolis étaient déjà vacants.

«Il faut mettre les choses en perspective, a-t-il ajouté. Air Transat compte plus de 2000 employés au Canada, alors que l'ensemble de Transat en compte environ 5000. En tout, Transat emploie 6500 personnes dans le monde.»

Optimisme

Lors de la divulgation de ses résultats annuels en décembre dernier, la direction de Transat s'était montrée optimiste vis-à-vis la récession. Le président et chef de la direction, Jean-Marc Eustache, avait affirmé que les clients pourraient réduire les dépenses liées au voyage et choisir des forfaits moins coûteux, mais qu'ils continueraient à voyager quand même. C'est ainsi que les réservations pour la saison d'hiver étaient supérieures à ce qu'elles étaient l'année précédente à pareille date.

L'action de catégorie B de Transat a perdu 49 cents pour clôturer à 9,45 dollars hier à la Bourse de Toronto. Il s'agit d'une baisse de près de 5%.