Y a-t-il quelque chose de plus effrayant pour les actionnaires d'Apple (AAPL) que de penser au départ éventuel de Steve Jobs ? Probablement pas.

Y a-t-il quelque chose de plus effrayant pour les actionnaires d'Apple [[|ticker sym='AAPL'|]] que de penser au départ éventuel de Steve Jobs ? Probablement pas.

Cela fait perdre 3,5% ou 3,01 $ à 82,32 $ US à l'action en après-midi au NASDAQ.

Cette baisse a lieu au lendemain de l'annonce que M. Jobs, fondateur du fabricant d'ordinateurs, est au repos forcé d'ici la fin de juin. Un problème hormonal dévoilé la semaine dernière, qui a fait maigrir le PDG depuis quelques mois, semble plus important qu'escompté.

Sur le Blogue de la Bourse:

L'effet Steve Jobs dépasse Apple

En attendant son retour éventuel, Steve Jobs laisse la direction de l'entreprise à Tim Cook, déjà chef de l'exploitation.

La semaine dernière, le «iCEO» disait qu'un traitement «relativement simple» devrait lui permettre de retrouver son poids normal vers le printemps.

Les spéculations se sont multipliées sur la santé de M. Jobs depuis qu'il est apparu très mince au Worldwide Developers Conference en juin 2008.

Ce n'est pas pour rien que le marché s'inquiète: le PDG a déjà combattu un cancer du pancréas diagnostiqué en 2003.

Les spéculations se sont rendues au point où la diffusion de rumeurs sur une crise cardiaque publiée sur le site de «journalisme citoyen» de CNN le 3 octobre a rendu le marché nerveux et forcé Apple à publier un démenti formel.

Le 17 décembre, la décision d'Apple d'envoyer son chef du marketing, Phil Schiller, donner la dernière présentation des nouveaux produits d'Apple au Macworld Conference & Expo en janvier à la place de M. Jobs ravivait les craintes.

Si des raisons commerciales justifiaient cette décision, les questions entourant la santé et l'éventuelle succession de M. Jobs ont rappelé à quel point Apple est fragile sans lui.

Depuis son retour le 16 septembre 1997, Steve Jobs a multiplié la valeur de l'action par un peu plus de 14 fois.