Près de la moitié des dirigeants de l'industrie automobile sont d'avis que la baisse des revenus affligera leur secteur d'activité pour les cinq prochaines années encore, indique un sondage effectué par KPMG et publié jeudi.

Près de la moitié des dirigeants de l'industrie automobile sont d'avis que la baisse des revenus affligera leur secteur d'activité pour les cinq prochaines années encore, indique un sondage effectué par KPMG et publié jeudi.

Selon le sondage 2009 sur l'industrie mondiale de l'automobile de la firme de vérification comptable et de fiscalité, les dirigeants interrogés prévoient que les regroupements, tout comme les fusions et acquisitions, seront plus nombreux dans l'ensemble de l'industrie.

Ils sont en outre 77% à s'attendre à une augmentation spectaculaire des faillites. Ce taux était de 36% l'an dernier.

«L'effet négatif de la crise économique mondiale s'est certes fait sentir partout, mais les marchés émergents sont toujours perçus comme les marchés en expansion, et on s'attend à ce que le développement de technologies liées aux carburants de remplacement et aux nouveaux carburants soit l'une des tendances les plus importantes au cours des cinq années à venir», explique la firme dans un communiqué accompagnant son étude.

Le sondage 2009 de KPMG sur l'industrie mondiale de l'automobile a été mené fin septembre et s'est poursuivi en octobre.

Les 200 dirigeants interrogés représentaient des fabricants et des fournisseurs automobiles établis au Canada, aux États-Unis, en Angleterre, en France, en Allemagne, en Suède, en Inde, en Chine, en Corée du Sud, au Japon, en Thaïlande, au Brésil, au Mexique, en Espagne, en Pologne, en Slovaquie, en Russie, en République tchèque, en Italie, en Suisse, en Afrique du Sud et en Australie.

KPMG publie depuis 1999 les résultats de ce sondage annuel mené auprès des cadres du secteur de l'automobile à l'échelle mondiale.