Les fusions et acquisitions d'entreprises au Canada ont reculé au deuxième trimestre à leur plus faible niveau en près de cinq ans, la crise du crédit ayant fait diminuer le nombre de prises de contrôle par emprunt.

Les fusions et acquisitions d'entreprises au Canada ont reculé au deuxième trimestre à leur plus faible niveau en près de cinq ans, la crise du crédit ayant fait diminuer le nombre de prises de contrôle par emprunt.

L'activité de fusions et acquisitions a totalisé 18,4 G$ au deuxième trimestre, selon les données compilées par la banque d'investissement Crosbie & Co.

Quelque 416 transactions de fusions et d'acquisitions ont été annoncées au cours de cette période, comparativement à 377 transactions d'une valeur de 24,5 G$ durant le premier trimestre.

Un record avait été établi au deuxième trimestre l'an dernier, alors que 552 transactions avaient été annoncées pour une valeur totalisant 163,5 G$.

Durant le dernier trimestre, les transactions de taille moyenne ont représenté 74% de l'activité et près de 70% de la valeur totale des transactions, tandis que les «méga-transactions» ont fait du surplace, avec seulement deux transactions franchissant le cap d'un milliard $.

La plus importante transaction annoncée a été l'offre d'achat de Precision Drilling Trust pour l'américaine Grey Wolf au coût de 2,1 G$.

La deuxième plus importante a été la vente de la participation de 25% d'Enbridge dans l'exploitant espagnol de pipelines Compania Logistica de Hidrocarburos, pour 1,3 G$, à un consortium comprenant l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public.

Le secteur du pétrole, du gaz naturel et les produits industriels a été le théâtre de 47% de toutes les transactions, pour une valeur totale de 9,1 G$, selon Crosbie & Co.