Avant même d'avoir officiellement vu le jour, la Fondation One Drop a été primée par les Nations unies. Rien de bien surprenant: elle a déjà contribué à améliorer la vie de 10 000 personnes au Nicaragua.

Avant même d'avoir officiellement vu le jour, la Fondation One Drop a été primée par les Nations unies. Rien de bien surprenant: elle a déjà contribué à améliorer la vie de 10 000 personnes au Nicaragua.

Depuis novembre 2005, un ambitieux projet-pilote de trois ans est en effet en cours dans ce pays afin de sortir de la pauvreté des populations rurales qui n'ont pas accès à une eau de qualité.

En partenariat avec Oxfam-Québec, la fondation de Guy Laliberté a ainsi aidé à créer des jardins familiaux à Esteli, une région semi-aride et montagneuse du Nicaragua.

Les familles visées jouissent depuis d'un potager, mais aussi d'arbres fruitiers, d'arbres forestiers pour le bois, de plantes médicinales, de fines herbes, d'un poulailler et d'un vermicomposteur.

«Les résultats économiques nous ont surpris, a indiqué Alain Sévigny, directeur du projet et représentant d'Oxfam-Québec au Nicaragua. C'est supérieur à ce que nous souhaitions. Le projet a aussi des retombées secondaires intéressantes, comme l'amélioration de la santé grâce à une plus grande diversité d'aliments et une eau potable filtrée.»

En outre, les jardins permettent aux familles de diversifier leur alimentation et de vendre les surplus de leur production au marché local.

Cela est d'autant plus vrai que l'installation de réservoirs servant à capter les eaux de pluie pendant la courte saison humide leur permet de passer d'une ou deux, à trois ou quatre récoltes par année.

Diminution des maladies

«Depuis l'installation des filtres à eau potable, on note une diminution très importante des maladies gastro-intestinales, particulièrement chez les enfants», note sur le site internet de la Fondation Paul Laporte, directeur des programmes Sud pour One Drop.