Les syndiqués de la raffinerie Petro-Canada de l'est de Montréal ont ratifié, en assemblée générale mardi après-midi, l'entente de principe intervenue la semaine dernière avec l'entreprise dans une proportion de 94,6 pour cent.

Les syndiqués de la raffinerie Petro-Canada de l'est de Montréal ont ratifié, en assemblée générale mardi après-midi, l'entente de principe intervenue la semaine dernière avec l'entreprise dans une proportion de 94,6 pour cent.

La direction de la section locale 175 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ) avait recommandé à ses membres d'accepter l'accord. Le représentant national du SCEP, Daniel Cloutier, avait indiqué que l'accord répondait à la plupart de leurs demandes.

L'accord approuvé mettra fin à un lock-out de plus d'un an, déclenché le 17 novembre 2007, qui touche 260 employés.

Selon le syndicat, la durée de la convention collective sera de trois ans, du 1er février 2007 au 31 janvier 2010, comme le demandait le syndicat afin de se conformer au règlement modèle.

L'entente de principe prévoit entre autre des augmentations salariales de 5 pour cent la première année et de 4,5 pour cent les deux suivantes, le tout rétroactivement. Elle inclut aussi un boni à la signature de 4000$ et le paiement des vacances de 2008.

La préservation de plusieurs acquis pour lesquels des demandes de concessions avaient été présentées dont notamment la conservation du poste en santé et sécurité, les horaires de travail et d'autres droits syndicaux.

Il semble que l'intervention de l'ancien premier ministre Lucien Bouchard, à titre de médiateur spécial, ait été déterminante. Il est intervenu dans le dossier il y a deux semaines, à la demande des deux parties.