Les besoins d'énergie du Vermont vont sans cesse croissant et c'est le Québec qui va en profiter.

Les besoins d'énergie du Vermont vont sans cesse croissant et c'est le Québec qui va en profiter.

Car le Vermont, État limitrophe du Québec, s'apprête à accroître ses achats d'électricité en provenance d'Hydro-Québec.

Le premier ministre du Québec et le gouverneur du Vermont doivent se rencontrer le 6 octobre prochain, dans l'État de la Nouvelle-Angleterre, pour jeter les bases d'un nouveau contrat à long terme d'achat d'énergie d'Hydro-Québec.

Le premier ministre Jean Charest et le gouverneur James Douglas ont annoncé leur projet mardi, lors d'un bref point de presse conjoint, dans le cadre de la 32e conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'Est du Canada, qui se tenait à Bar Harbor, dans le Maine, sur la côte atlantique.

Cependant, ils ont dit ne pas pouvoir préciser pour l'instant combien de mégawatts supplémentaires étaient en cause, ni divulguer l'importance des sommes à venir dans les coffres d'Hydro.

Quoi qu'il en soit, «c'est beaucoup de profits pour Hydro-Québec, a calculé M. Charest. C'est très payant.»

Les divers contrats d'achat d'électricité conclus entre Hydro-Québec et le Vermont viennent à échéance d'ici 2015.

Au total, les États-Unis achètent environ 3000 mégawatts du Québec annuellement. Le Massachusetts vient au premier rang.

Actuellement, le Vermont acquiert environ 10% du total, soit 325 mégawatts.