Les prix du pétrole ont rebondi lundi à New York, après avoir chuté de plus de 16 $ la semaine dernière, alors que la tempête tropicale Dolly est entrée dans le Golfe du Mexique et que la communauté internationale a de nouveau haussé le ton face à l'Iran.

Les prix du pétrole ont rebondi lundi à New York, après avoir chuté de plus de 16 $ la semaine dernière, alors que la tempête tropicale Dolly est entrée dans le Golfe du Mexique et que la communauté internationale a de nouveau haussé le ton face à l'Iran.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a pris 2,16 $ par rapport à la clôture de vendredi, pour finir à 131,04 $.

«La météorologie et la géopolitique ont contribué à pousser les prix du pétrole vers le haut», a résumé Mike Fitzpatrick, de MF Global.

Epargné jusqu'à présent par les ouragans, le Golfe du Mexique, où se concentre environ un quart des installations pétrolières américaines, était balayé par la troisième tempête tropicale de la saison, Dolly.

Selon le Centre national des ouragans américain (NHC), Dolly se trouvait lundi après-midi dans le Golfe du Mexique, à 765 kilomètres au sud-est des côtes texanes.

La tempête «pourrait devenir un ouragan d'ici à demain (mardi)», a précisé le NHC dans son bulletin de suivi.

Le prix du baril était également soutenu par les tensions géopolitiques avec l'Iran, quatrième producteur d'or noir, après une réunion à Genève qui n'a abouti à aucune avancée, malgré la présence inédite d'un haut responsable américain.

«Le marché avait vendu massivement la semaine dernière, à la faveur d'espoirs que les discussions avec l'Iran mettent fin aux tensions qui avaient poussé le pétrole vers le haut», a relevé Phil Flynn, d'Alaron Trading.

L'Iran a désormais deux semaines pour répondre à l'offre des représentants du groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) d'un «gel pour gel»: le maintien dans un premier temps de l'enrichissement d'uranium à son niveau actuel tandis que les Six renonceraient à durcir les sanctions existantes.

Le pays doit répondre à la proposition internationale de suspendre ses activités nucléaires sensibles, sinon il sera exposé à des «mesures punitives», a averti lundi la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.