La firme BCE (T.BCE) tentera de négocier une entente avec ses détenteurs d'obligations pour ne pas risquer de voir la Cour suprême du Canada se prononcer contre elle, croient certains observateurs du secteur des télécommunications.

La firme BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] tentera de négocier une entente avec ses détenteurs d'obligations pour ne pas risquer de voir la Cour suprême du Canada se prononcer contre elle, croient certains observateurs du secteur des télécommunications.

Même si le plus haut tribunal du pays a accepté, lundi, d'entendre l'appel interjeté par BCE d'une décision de la Cour d'appel du Québec, la position de BCE inspire de moins en moins confiance depuis quelques semaines.

Une entente «raisonnable» permettrait l'acquisition de BCE par le consortium mené par le Régime de pension des enseignants et enseignantes de l'Ontario (Teachers), si le financement nécessaire peut être obtenu.

L'analyste Elliott Soifer, de Valeurs mobilières Desjardins, a ainsi indiqué en entrevue qu'il est dans l'intérêt de BCE et de Teachers de permettre à cette transaction de se concrétiser, et que la conclusion d'une entente serait un excellent moyen d'y parvenir.

Une entente d'une valeur d'environ 500 M$ ouvrirait la voie à cette transaction d'une valeur de 52 milliards $, sans pour autant influencer le coût d'achat de 42,75 $ accepté par les actionnaires de BCE, a-t-il ajouté.

L'analyste Troy Crandall croit de son côté que ce prix pourrait chuter à 38 $, si les banques devaient décider de tenter de modifier les conditions de leur participation et si BCE devait conclure une entente avec les détenteurs d'obligations.

C'est ce qui se produirait, dit-il, si les détenteurs d'obligations recoivent le milliard de dollars qu'ils prétendent avoir perdu et si les banques tentent de réduire de 8 pour cent le coût de la transaction.