La vigueur du marché des jets d'affaires et des avions régionaux fait en sorte que Bombardier (T.BBD.B) a épuisé toutes ses listes de rappel d'employés et se lance désormais dans l'embauche externe.

La vigueur du marché des jets d'affaires et des avions régionaux fait en sorte que Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a épuisé toutes ses listes de rappel d'employés et se lance désormais dans l'embauche externe.

Le constructeur travaille à un petit projet d'agrandissement de son usine de Dorval, où sont assemblés les avions d'affaires Challenger et Global Express.

En tout, on parle de l'embauche d'environ cent nouveaux employés dans la région montréalaise.

Bombardier Aéronautique a par ailleurs annoncé, jeudi, l'abandon de la production des biturbopropulseurs Q200 (37 sièges) et Q300 (50 sièges), suivant ainsi la tendance de l'industrie vers les avions de plus grande taille.

Les livraisons se termineront en mai 2009.

En revanche, l'avionneur a augmenté la cadence de production du Q400 de 78 places, toujours très en demande.

La série Q est fabriquée à l'usine de Havilland, à Toronto.

Au sujet de la CSeries, la famille d'avions de 100 à 150 places que l'avionneur devrait lancer plus tard cette année, le PDG de Bombardier Aéronautique, Pierre Beaudoin, a indiqué jeudi que les discussions quant au financement se poursuivaient avec le gouvernement fédéral.

Il y a quelques semaines, le ministre de l'Industrie, Jim Prentice, avait pourtant fermé la porte à toute hausse de l'aide financière au projet.

M. Beaudoin a aussi indiqué qu'il suivrait de près le développement du Mitsubishi Regional Jet, un futur concurrent à la gamme CRJ de Bombardier, afin de s'assurer que l'aide financière attendue de la part gouvernement japonais respecte les règles de l'Organisation mondiale du commerce.

Le grand rival brésilien de Bombardier, Embraer, a récemment annoncé qu'il ferait preuve de la même vigilance.