Le marché de la revente de résidences atteindra ou se maintiendra près des niveaux records, cette année, a indiqué mercredi l'Association canadienne de l'immeuble.

Le marché de la revente de résidences atteindra ou se maintiendra près des niveaux records, cette année, a indiqué mercredi l'Association canadienne de l'immeuble.

Le regroupement a affirmé que le nombre d'inscriptions avait atteint 520 747 unités en 2007, en hausse de 7,6% comparativement à 2006, soit la progression la plus marquée depuis 2002.

L'ACI estime que l'activité se maintiendra cette année au-delà des 500 000 unités inscrites.

Selon la présidente de l'ACI, Ann Bosley, les résultats de 2007 démontrent la force et l'accessibilité du marché résidentiel canadien.

Mme Bosley observe que les statistiques démontrent une fois de plus que les marchés immobiliers canadien et américain sont différents.

Les professionnels de l'immobilier sont du même avis que les prêteurs hypothécaires, qui estiment que les prix des maisons vont continuer d'augmenter, a-t-elle dit.

L'ACI croit que trois facteurs sauveront le marché canadien de l'immobilier des problèmes qui ont submergé le même secteur aux États-Unis: la confiance des consommateurs, l'emploi et les taux d'intérêts qui rendent le crédit abordable.

L'économiste de l'ACI, Gregory Klump, affirme que le marché ralentira par rapport au rythme effrené de croissance qui a été le sien en 2007. Il s'attend cependant à ce que les résultats de l'année en cours soient les meilleurs, après ceux de 2007, dans presque toutes les provinces.

Il est prévu que les prix moyens continuent leur hausse à des niveaux records mais la progression ralentira quelque peu, à 5,5% à l'échelle nationale.

Pour 2008, au Canada, M. Klump prévoit un ralentissement de l'embauche sans licenciements massifs cependant.

Du côté des risques, la confiance des consommateurs pourrait être érodée par la volatilité des marchés et les informations selon lesquelles une récession américaine viendra freiner l'économie canadienne, affirme l'économiste.

M. Klump s'attend néanmoins à ce que la confiance augmente à nouveau et à ce que l'économie nationale et le marché de l'immobilier surmontent les turbulences du crédit hypothécaire à risque, grâce à des taux d'intérêt plus bas.