Réagissant à la flambée pétrolière et à une demande moins grande de la part d'Air Canada (T.AC.A), le transporteur aérien Jazz (T.JAZ.UN) va abolir 270 emplois.

Réagissant à la flambée pétrolière et à une demande moins grande de la part d'Air Canada [[|ticker sym='T.AC.A'|]], le transporteur aérien Jazz [[|ticker sym='T.JAZ.UN'|]] va abolir 270 emplois.

Jazz rappelle que son principal client, Air Canada, a annoncé le 17 juin une réduction de sa capacité pour le quatrième trimestre 2008 et le premier trimestre 2009.

Cela entraîne une réduction de 5% pour les activités de Jazz et de 270 postes au sein de son personnel.

«Notre industrie vit des moments difficiles et la décision de réduire notre effectif n'a pas été prise à la légère; c'est avec tristesse que nous assisterons au départ de certains de nos employés», affirme Joseph Randell, PDG de Jazz.

«Nous vivons une période de grande incertitude et ne pouvons prévoir ce qu'il adviendra du prix du carburant, ajoute le dirigeant. Bien que notre exploitation n'utilise pas de ressources superflues et que nous soyons en position acceptable pour relever les défis actuels, nous déployons tous les efforts requis afin de réduire nos coûts et nous préparer à faire face à l'avenir.»

La direction indique que l'annonce de ce matin s'ajoute aux mesures déjà prises pour réduire la consommation de carburant, au gel des embauches et au gel des heures supplémentaires non essentielles.

Ressortant des arguments mis de l'avant par Air Canada, Jazz dit composer avec plus que les prix du carburant qui montent en flèche.

La compagnie estime que «les sociétés aériennes canadiennes sont aussi aux prises avec des taxes fédérales et provinciales d'accise sur le carburant, des droits de sûreté, des redevances de NavCanada et des redevances d'aéroports qui sont parmi les plus élevés au monde».

Les parts de Jazz ont terminé la séance de mercredi à 5,23 $ à la Bourse de Toronto.