L'agence de notation Standard & Poor's vient de rehausser la cote de crédit de Bombardier (T.BBD.B), mais celle-ci demeure un cran sous le grade de qualité supérieure que cherche à retrouver la société montréalaise.

L'agence de notation Standard & Poor's vient de rehausser la cote de crédit de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]], mais celle-ci demeure un cran sous le grade de qualité supérieure que cherche à retrouver la société montréalaise.

La firme new-yorkaise a accordé la cote de BB+ à la dette à long terme de Bombardier, avec perspectives stables. Il s'agit d'une hausse d'un cran par rapport au BB en vigueur jusqu'ici.

Pour être considérée de qualité supérieure ('investment grade'), la cote d'une entreprise doit être d'au moins BBB.

Dans un communiqué, l'analyste Greg Pau, de S&P, a cité l'amélioration de la situation financière de Bombardier, notamment en ce qui a trait aux liquidités et au contrôle des coûts, pour justifier la nouvelle cote.

Au cours de l'année fiscale terminée le 31 janvier, le constructeur de trains et d'avions a réduit sa dette d'un milliard de dollars US, en plus de verser 286 M$ US aux caisses de retraite de ses employés.

L'agence a en outre noté que Bombardier jouissait de positions concurrentielles dominantes dans ses secteurs d'activité et que la diversité géographique de ses revenus l'avantageait dans un contexte de ralentissement économique aux États-Unis.

Standard & Poor's voit d'un bon oeil le lancement, attendu cette année, de la future gamme d'avions de la série C (100 à 150 places), qui ne devrait pas souffrir, selon elle, de retards ou de dépassements de coûts importants.

Le titre de Bombardier a clôturé mardi à 6,46 $, en hausse de 1,6%, à la Bourse de Toronto.