Un sondage national révèle que la confiance des Canadiens par rapport à leur sécurité financière demeure relativement bonne malgré la volatilité financière globale.

Un sondage national révèle que la confiance des Canadiens par rapport à leur sécurité financière demeure relativement bonne malgré la volatilité financière globale.

Les données recueillies en septembre et en octobre par la firme Harris-Décima pour le Groupe Investors dévoilent que les soubresauts récents des marchés boursiers n'inquiètent pas davantage les Canadiens que les impôts ou la valeur du dollar canadien.

La confiance règne surtout au Québec où 73 pour cent des gens qui détiennent déjà un REER ou prévoient en ouvrir un ont l'intention de cotiser autant ou davantage que l'année dernière. Cette approche est partagée par 67 pour cent des Canadiens.

Claude Paquin, vice-président pour le Groupe Investors du Québec, observe que les gens gardent un calme relatif par rapport à leur retraite. Il souligne que trois Québécois sur quatre prévoient prendre leur retraite dans les délais prévus.

Il demeure que 44 pour cent des gens âgés entre 60 et 64 ans songent à repousser le moment de leur retraite. Une prudence qui est justifiée et les Canadiens adaptent tout de même leur mode de vie pour garder le cap, fait remarquer M. Paquin.

Rappelant qu'il s'agit de la 7e fois crise comparable qui se présente aux investisseurs depuis 1929, Claude Paquin affirme que les gens sont mieux renseignés qu'autrefois. Selon lui, l'erreur d'encaisser les placements dès l'apparition de sérieuses perturbations dans les marchés se produit moins souvent qu'auparavant.

Une certaine maturité s'est installée par rapport aux choix effectués concernant les plans d'épargne-retraite, selon M. Paquin. Les investisseurs patients vont donc retrouver des rendements qui seront acceptables dans les cinq à dix prochaines années, maintient-il.