Même si ses ventes ont augmenté de presque 11%, Héroux-Devtek (T.HRX) a été punie par la vigueur du dollar canadien au deuxième trimestre de son exercice.

Même si ses ventes ont augmenté de presque 11%, Héroux-Devtek [[|ticker sym='T.HRX'|]] a été punie par la vigueur du dollar canadien au deuxième trimestre de son exercice.

Le manufacturier spécialisé en aérospatiale déclare des profits en hausse de 32% à 4,1 M$ ou 13 cents par action pour la période de trois mois qui s'est terminée le 30 septembre.

Les analystes consultés par l'agence Bloomberg s'attendaient à 16 cents selon les normes comptables et à 14 cents en données ajustées pour tenir compte des éléments inhabituels.

Les ventes ont progressé de 10,9% à 77,3 M$ au deuxième trimestre.

Le problème, c'est que le huard a grugé 4% des ventes et 2,8% de la marge brute. De plus, Héroux-Devtek ne croit pas que la baisse récente du dollar canadien aura un impact favorable sur les ventes en raison de sa politique de couverture de change.

Par contre, la perte de terrain contre le billet vert américain rendrait la compagnie plus concurrentielle afin de décrocher de nouveaux contrats.

Au 30 septembre, Héroux-Devtek détenait 30,1 M$ en trésorerie et équivalents et une dette à long terme de 78,5 M$. Elle qualifie ce bilan de solide.

«Nous sommes satisfaits de la performance affichée au deuxième trimestre qui traduit à la fois la robustesse des activités dans nos principaux marchés et les progrès réalisés au chapitre de la rentabilité», commente Gilles Labbé, PDG de Héroux-Devtek.

«Une fois de plus, ajoute-t-il, toutes les divisions ont vu leurs ventes et leur marge brute progresser. Nous sommes particulièrement fiers de la solidité des ventes et de l'augmentation de la rentabilité observée du côté de la division Composantes de turbine à gaz.

«La vigueur du marché militaire a été le principal facteur derrière la bonne tenue des activités du secteur Aérospatiale, lequel continue toutefois d'être affecté par les fluctuations adverses du taux de change survenues durant la dernière année», estime M. Labbé.

Il faut ajouter quelques bémols pour l'avenir immédiat.

L'entreprise estime qu'une nouvelle administration présidentielle aux États-Unis risque d'entraîner une baisse des dépenses militaires. Aussi, le ralentissement économique et les conflits de travail chez Boeing peuvent miner les commandes d'aéronefs.

Le PDG estime toutefois que la croissance interne des ventes sera d'environ 10% en 2009.

Le titre de la compagnie a terminé la séance de jeudi à 4,22 $ à la Bourse de Toronto.