Ses propos sur les tendances à moyen et à long terme du tourisme rejoignent en quelque sorte les conclusions de la firme Desjardins Marketing Stratégique qui proposait à l'Office de tourisme de Nicolet-Yamaska, la semaine dernière, un plan de développement touristique (basé sur le concept de ferme-auberge) s'appuyant sur le caractère agricole de la MRC de Nicolet-Yamaska et l'influence du lac Saint-Pierre dans le milieu.

Ses propos sur les tendances à moyen et à long terme du tourisme rejoignent en quelque sorte les conclusions de la firme Desjardins Marketing Stratégique qui proposait à l'Office de tourisme de Nicolet-Yamaska, la semaine dernière, un plan de développement touristique (basé sur le concept de ferme-auberge) s'appuyant sur le caractère agricole de la MRC de Nicolet-Yamaska et l'influence du lac Saint-Pierre dans le milieu.

M. Hart qui a terminé ses études en biologie à l'UQTR en 1982, possède un bon bagage d'expérience dans le domaine.

Ses compétences l'ont amené à représenter le Québec comme conférencier à Saint-Malo en France et le Canada comme conférencier lors du sommet mondial de l'écotourisme en 2002.

Il a aussi cosigné le Guide canadien pour le développement d'un produit de tourisme culinaire en 2003. Depuis 2006, il préside la Coopérative de solidarité de la Réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre.

Il est aussi membre de la Commission canadienne pour l'UNESCO.

Selon lui, le marché s'éloigne de la culture de masse dans le domaine touristique.

Il se fragmente et il est intimement lié aux «sociostyles». Des «sociostyles» qui constituent, à son avis, un heureux mélange de courants sociaux, de modes, de valeurs, d'intérêts, de parcours personnels et professionnels, d'obligations, etc.

«Un même voyageur, suggère-t-il, peut se payer un week-end de luxe en amoureux, se reposer en famille sur une plage du Sud dans un «resort» tout compris et réserver par la suite un forfait aventure en Patagonie avec ses copains. Un même voyageur, mais une façon différente de le rejoindre et de s'adresser à lui», signale M. Hart, en soulignant que les marchés de niche gagnent en popularité.

Il cite comme exemples le tourisme religieux, la visite de lieux de bataille, l'aventure extrême, la lune de miel spécialisée pour la clientèle gaie, les circuits de magasinage lors de la période des soldes, le tourisme médical, les séjours gastronomiques, l'observation des oiseaux et les cours de toutes sortes (peinture, vin, langue, cuisine, etc.).

Il n'y a pas de doute dans son esprit, Internet met fin, dans le domaine touristique, aux limites physiques et géographiques de même qu'à la suprématie des grandes entreprises.

Les courts séjours deviennent presque la norme et les grands-parents voyagent avec leurs petits-enfants ou se joignent à la famille, illustre-t-il.

Il ajoute que le luxe se démocratise, que les gens portent de plus en plus attention à la santé et au bien-être et que les voyageurs aiment joindre l'utile à l'agréable en combinant affaires et agrément.

Durant ce temps, selon lui, l'hébergement traditionnel perd du terrain au profit d'autres formes de séjour et la gastronomie occupe une grande place dans l'expérience touristique, les goûts et les produits se raffinant en même temps que se développe le tourisme gourmand.

Dans ce contexte, on peut penser que le concept de ferme-auberge proposé par Desjardins Marketing s'inscrit tout à fait dans les grandes tendances du marché touristique.