Les travailleurs autonomes font du bien à l'économie du Québec.

Les travailleurs autonomes font du bien à l'économie du Québec.

C'est ce qui ressort d'une étude publiée par l'Institut de la statistique du Québec.

Dans la province, l'emploi a connu une croissance vigoureuse en 2007 avec une création moyenne de 86 300 emplois, en augmentation de 2,3%.

Il s'agit du même pourcentage que la moyenne nationale. La locomotive canadienne demeure l'Alberta avec un taux de croissance de 4,7% en grande partie en raison de l'exploitation des bitumineux qui dopent leur économie.

L'Ontario demeure en-dessous du Québec avec un taux de croissance de 1,6%.

Cette vitalité du secteur de l'emploi au Québec est fortement attribuable à la hausse du travail autonome avec un gain de 49 600 emplois. Cela représente plus de la moitié des emplois crées en 2007.

Selon l'Institut de la statistique du Québec, cette croissance est plus forte que celle notée lors des quatre années précédentes.

De son côté, l'industrie des services a généré 115 200 emplois tandis que celle des biens a affiché une perte de 29 000 emplois.

Le bilan de l'Institut de la statistique fait aussi les constats suivants: des gains d'emplois dans le secteur du commerce mais des pertes au chapitre de la fabrication.

Ce secteur a été malmené en 2007 avec des pertes d'emplois de 38 100. Cette tendance à la baisse est d'ailleurs observée depuis 2003. Parmi tous les secteurs d'activité, celui de l'hébergement et de la restauration a généré le plus d'emplois en 2007 avec un gain de 21 700.

Si on découpe le Québec, c'est la région des Laurentides qui s'est le plus imposée par sa vitalité économique. Pas moins de 22 300 emplois ont été créés dans cette région limitrophe de Montréal.

Pour la Métropole, le constat n'est pas aussi reluisant avec la création de 9800 nouveaux postes. Mais pour Marie-France Martin, analyste économiste à l'Institut de la statistique du Québec, l'effet de la ville déborde ses frontières.

«Il est évident que Montréal a un impact sur les emplois créés dans sa banlieue», souligne-t-elle.

À Laval, 15 500 emplois ont été créés alors qu'en Montérégie, le chiffre atteint 13 900.

Le taux de chômage a diminué fortement en 2007, passant de 8% à 7,2%, un creux historique.

Il chute chez les femmes et chez les hommes mais la baisse est plus importante dans le premier cas.

D'après Presse Canadienne