Le baril de pétrole a poursuivi sa chute à New York après une hausse imprévue des stocks de brut aux États-Unis.

Le baril de pétrole a poursuivi sa chute à New York après une hausse imprévue des stocks de brut aux États-Unis.

La baisse s'accentuait aussi sur fond d'inquiétudes sur l'économie américaine exprimée hier par le patron de Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke.

Au Nymex, le baril de light sweet crude pour livraison en août a perdu 4,14 $ par rapport à la clôture de mardi, pour finir la séance à 134,60 $.

Le baril de Brent de la mer du Nord a chuté de 3,52 $ à 135,23 $ US à l'Intercontinental Exchange à Londres.

Sur les deux dernières séances, le pétrole a perdu plus de 10 dollars par rapport à son niveau record - 147,27 $ le baril - atteint vendredi dernier.

Plus tôt mercredi matin, le département américain de l'Énergie a surpris les analystes en annonçant une hausse des stocks.

Les États-Unis détiennent 3 millions de barils de plus à 296,9 millions, alors qu'on s'attendait à une diminution de 2,1 millions de barils.

Hier, le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a prononcé un discours pendant lequel il a manifesté son inquiétude sur l'inflation aux États-Unis, et un optimisme prudent pour la croissance économique.