Le projet de fusion entre les compagnies aériennes américaines United Airlines (UAUA) et US Airways (LCC) a été suspendu «pour le moment».

Le projet de fusion entre les compagnies aériennes américaines United Airlines [[|ticker sym='UAUA'|]] et US Airways [[|ticker sym='LCC'|]] a été suspendu «pour le moment».

C'est ce qu'a indiqué le PDG de United, Glenn Tilton, dans un message adressé vendredi à ses employés.

«Après examen de notre conseil d'administration, United est arrivée à la conclusion de ne pas chercher à procéder à une fusion pour le moment en raison de problèmes susceptibles de diluer significativement les avantages découlant de la transaction», a-t-il expliqué.

«Nous étudions d'autres options», a-t-il ajouté, sans plus de précision.

Mercredi, le New York Times a affirmé que les discussions entre le 2e et le 6e transporteur aérien du pays étaient dans l'impasse, une information reprise jeudi soir par le Wall Sreet Journal.

Les deux compagnies, dont les pourparlers avaient été dévoilés par le Wall Sreet Journal au début de mai, avaient identifié des synergies possibles permettant d'économiser plus de 1,5 G$ US.

Mais un tel rapprochement présentait de nombreux défis, notamment sur le plan social et réglementaire, reconnaissait déjà le quotidien.

L'annonce de l'abandon du projet faisait dévisser le titre US Airways, qui est considéré comme l'une des compagnies américaines les plus fragiles: le titre chutait de 6,71%, à 4,03 $ US peu avant 10h.

Le recul de United était contenu à 2,74%, à 8,16 $ US.

Selon les sources anonymes citées par le Wall Sreet Journal, le PDG de UAL a affirmé jeudi que son groupe était «très proche» de nouer finalement une alliance avec Continental, 4e compagnie aérienne américaine et membre de l'alliance commerciale SkyTeam.

SkyTeam avait rejeté à la fin d'avril ses avances d'une fusion complète, au vu des lourdes pertes de United au premier trimestre.

En s'alliant avec Continental, UAL espère pouvoir travailler avec sa concurrente «de manière coordonnée, sur les tarifs, les capacités de transport et les horaires, sur un nombre indéterminé de marchés étrangers», indiquait le WSJ.