Airbus s'attend à ce que la hausse des prix du pétrole entraîne de nouvelles annulations de commandes d'appareils ou incite les compagnies aériennes à reporter leurs acquisitions.

Airbus s'attend à ce que la hausse des prix du pétrole entraîne de nouvelles annulations de commandes d'appareils ou incite les compagnies aériennes à reporter leurs acquisitions.

C'est ce qu'a expliqué mercredi John Leahy, le directeur commercial de l'avionneur, au Salon aéronautique de Berlin.

Ces annulations affecteraient en premier lieu le modèle A320 d'Airbus, a-t-il souligné, mais le groupe compte malgré tout maintenir ses projets de production.

En attendant, les affaires suivent leur cours et la compagnie bahreïnie Gulf Air a annoncé une commande ferme de 35 avions Airbus.

Cela comprend 15 moyens-courriers A320 et 20 longs-courriers A330, pour 5 G$ US.

Le montant du contrat est de «cinq milliards de dollars au prix catalogue», a précisé le directeur commercial du constructeur européen Airbus, John Leahy, lors du salon aéronautique de Berlin (ILA).

Le contrat a été signé mercredi par le patron de Gulf Air, le Suisse Björn Naf, et celui d'Airbus, Thomas Enders.

Cette commande survient après que Gulf Air a conclu en janvier une commande ferme de 16 Boeing 787, pour six milliards de dollars, plus une option sur huit appareils supplémentaires.

Gulf Air, qui entend se doter d'une flotte de 45 appareils en 2013, contre 25 actuellement, est devenue la propriété de Bahreïn en mai dernier au moment du retrait d'Oman, le dernier de ses trois partenaires au sein de la compagnie.

L'émirat d'Abou Dhabi s'en était retiré en 2005 et le Qatar en 2002.