Le titre Royal Bank of Scotland (RBS), la deuxième banque britannique, a perdu jusqu'à 39,2% mardi à la Bourse de Londres sur fond de craintes sur la capitalisation des banques britanniques, une porte-parole évoquant aussi une réaction technique à une suspension.

Le titre Royal Bank of Scotland (RBS), la deuxième banque britannique, a perdu jusqu'à 39,2% mardi à la Bourse de Londres sur fond de craintes sur la capitalisation des banques britanniques, une porte-parole évoquant aussi une réaction technique à une suspension.

Elle a assuré que la banque n'avait pas de problème de liquidités ou de capitalisation.

Le cours de RBS, de Barclays et de Lloyds TSB s'est emballé à la baisse mardi après que la BBC eut affirmé que la veille au soir, leurs patrons avaient demandé, lors d'une réunion avec le ministre des Finances Alistair Darling, une recapitalisation rapide par le gouvernement pour restaurer la confiance.

Les porte-parole des trois banques ont refusé de faire des commentaires sur cette réunion, à laquelle participait également, selon la BBC, le gouverneur de la banque d'Angleterre Mervyn King et le patron de l'Autorité des Services financiers (FSA) Adair Turner.

RBS a cependant confirmé la présence de son propre directeur général Fred Goodwin.

La porte-parole de RBS a également indiqué que la chute du cours était essentiellement le résultat d'une suspension technique à la suite de larges transactions sur son titre.

Elle a assuré par ailleurs que la banque «était très robustement capitalisée et avait un haut niveau de liquidités, et une base de dépôts de la clientèle très robuste».

Elle a rappelé que RBS avait une note «AA» montrant qu'elle ne présentait aucun problème, et elle a souligné que dans une note lundi, l'agence de notation Standard & Poor's a relevé que «le profil de liquidité et de financement de RBS ne présentait aucun signe particulier de vulnérabilité».

RBS a eu recours à une augmentation de capital de 12 milliards de livres au printemps dans le cadre de la crise financière.